Père Noël est retourné dans son froid pays mais, sur les conseils du complément alimentaire, il m’a laissé un magnifique cadeau… Trop grand pour le promener en rue, trop bruyant pour dormir avec lui, mais carrément indispensable pour préparer mille et une recettes incroyables et délicieuses, j’ai nommé : le déshydrateur !!

Quand il est arrivé, je n’avais qu’une seule : annuler tous mes rendez-vous et m’enfermer chez moi des jours durant à composer de nouvelles recettes, à tester de nouvelles saveurs… mais bon, tu me connais, je ne peux pas vivre sans mes pairs et je finirai de toute façon par tous les épater avec mes expériences culinaires improbables !

Comme je désespérais un peu à ce que de Père Noël vienne me rendre visite, je me suis résolue, pendant les fêtes, à déshydrater ces crackers dans le four. J’avais décidé de régaler mes convives du nouvel an avec cette préparation aux graines de lin. Seulement, le gros inconvénient, c’est que mon four a été mobilisé par la chose pendant de nombreuses heures et que je ne pouvais, du coup, rien entreprendre d’autre. Alors qu’avec le déshydrateur, une pareille situation ne se serait pas présentée. En plus, cette brave machine peut continuer de travailler la nuit sans souci et le modèle que j’ai choisi est relativement silencieux. Je dirais qu’il fait moins de bruit qu’un lave-vaisselle silencieux… Il n’est pas trop grand (j’ai choisi le modèle de « poche ») et donc, j’ai pu, en toute discrétion, l’installer dans ma cuisine. Justement, à l’approche des grandes et belles résolutions, le complément alimentaire et moi-même avions entrepris de ranger la cuisine, parce qu’on trouvait que beaucoup (trop) de choses encombraient notre plan de travail, comme cette cafetière électrique dont nous n’avons plus l’usage depuis de nombreux mois (oui, oui, et tu sais pourquoi, sinon, je t’invite à te rafraîchir la mémoire ici). Une très belle place était alors toute désignée pour cette machine bien plus utile.

Bon, et tu vas me demander à quoi ça sert à part à préparer des crackers de lin dont tu n’as même pas encore eu une miette d’aperçu tant je papote. Un déshydrateur, comme son nom l’indique plus que clairement, déshydrate les aliments. C’est-à-dire que, à une température très basse, il aspire leur eau tout en conservant leurs nutriments. Idéal par exemple pour disposer toute l’année des fruits et légumes des saisons précédentes (tomates séchées, ananas séché…). J’ai déshydraté des bananes et des pommes pour agrémenter mon muesli. C’est délicieux et toutes les vitamines de ces fruits sont conservées. J’ai procédé de la même manière avec les oléagineux que je voulais y retrouver. L’idée est de les faire tremper au préalable pour réveiller leurs enzymes, ensuite de les déshydrater pour qu’ils les conservent intacts. Du coup, quand tu manges une amande qui a été préalablement trempée et ensuite déshydratée, tu bénéficies de tous les bienfaits de l’amande. Je pourrais t’en faire l’apologie pendant des pages, mais je ne suis pas sûre que ça soit nécessaire, car tu as tout de suite compris que cet engin allait révolutionner ce blog…

Alors, si on en venait au fait ? Ces fabuleux crackers aux graines de lin… qui s’accompagnent d’ailleurs très bien de l’houmous de betterave dont je t’ai parlé ici ou de tout autre houmous dont je te parlerai.

Pour les réaliser (même dans ton four), tu as besoin de :

300 g de courgette
2 c à s d’arrowroot (cet épaississant magique que nous avons déjà employé en pâtisserie crue)
100 g de graines de lin
1/2 tasse de graines de tournesol
1/4 de tasse de noix de Grenoble (ou d’ailleurs… celles que tu préfères)
1 branche de céleri
1 gousse d’ail
2 échalotes (ou des oignons jeunes, ça marche aussi très bien)
1/2 c à s de cumin (en poudre ou en graine, comme tu préfères, ou ce que tu as sous la main)
1/2 c à s de sirop d’érable
sel
eau

Tu mixes le tout dans le blender et tu ajoutes l’eau progressivement jusqu’à ce que ça devienne une pâte, en fonction de la consistance obtenue sans en ajouter (tout dépend si les courgettes rejettent beaucoup d’eau ou pas). Tu étales sur des plaques, ou sur du papier sulfurisé.

Place au déshydrateur à 40° pendant une nuit ou au four pendant 16h à 50°.